énergétique
Améliorer durablement la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments publics et les logements est désormais une priorité nationale. Le Cerema s’engage pleinement dans cette mission en développant une méthode d’évaluation inédite, fondée sur la mesure, l’observation et la mise en œuvre d’actions concrètes. L’enjeu est clair. Il s'agit d'associer santé, efficacité énergétique et confort des usagers.
Le travail mené par le Cerema repose alors sur une double analyse. D’une part, des capteurs mesurent en continu des indicateurs tels que le dioxyde de carbone, l’humidité ou la température. D’autre part, des experts étudient la manière dont les bâtiments sont utilisés. Ils observent donc la fréquence d’aération, l'entretien des systèmes de ventilation et le comportement des occupants. Ce croisement entre données scientifiques et réalité du terrain permet alors d’établir un diagnostic précis des causes d’une dégradation de la qualité de l’air.
Les conclusions des premières expérimentations sont claires. Les solutions les plus efficaces ne nécessitent pas toujours d’importants investissements. Le bon réglage d’une ventilation, une meilleure gestion de l’aération ou la substitution de certains matériaux peuvent parfois suffire à améliorer nettement la qualité de l’air. Chaque site bénéficie ensuite d’un plan d’action hiérarchisé selon les priorités sanitaires et énergétiques. Ce qui garantit une application réaliste et progressive.
Cette méthode, testée avec succès sur plusieurs sites pilotes, pourrait être déployée dans d’autres collectivités. En harmonisant les pratiques et en sensibilisant les gestionnaires de bâtiments, le Cerema souhaite ainsi faire de la qualité de l’air intérieur un indicateur majeur de la performance environnementale. À travers cette approche globale, l’organisme confirme donc son rôle central dans la construction d’un cadre de vie plus sain. Mais aussi plus durable pour tous.