énergétique
En vigueur depuis le 1er avril, la nouvelle version du prêt à taux zéro apporte plusieurs assouplissements. Le dispositif, qui permet de financer une partie de l’achat d’une résidence principale sans intérêt ni frais de dossier, s’ouvre désormais à un plus large public. Il couvre à présent les maisons individuelles neuves dans le cadre d’un achat classique, et ce, sur l’ensemble du territoire, quelle que soit la zone géographique.
Le montant du PTZ varie selon le type de bien acquis et les revenus de l’emprunteur. Pour une maison neuve, le prêt peut représenter entre 10 % et 30 % du prix du projet. Pour un appartement neuf, la part couverte s’élève de 20 % à 50 %. Ces pourcentages dépendent de la composition du foyer et de la localisation du bien. Un logement est considéré comme neuf s’il a été achevé depuis moins de cinq ans.
Le prêt à taux zéro reste un prêt complémentaire : il ne peut en aucun cas financer l’intégralité de l’achat. Il doit donc être associé à un ou plusieurs autres financements, comme un prêt bancaire classique ou un prêt d’accession sociale. Le remboursement s’effectue sans intérêt, et aucun frais de dossier ou d’expertise ne peut être facturé. Ce cadre reste inchangé dans la version actuelle du dispositif.
Cette extension du PTZ est prévue jusqu’au 31 décembre 2027. Elle s’applique également, sous certaines conditions, à l’achat d’un bien ancien, à l’acquisition d’un logement social occupé ou à la transformation d’un local en habitation. Un simulateur en ligne permet aux intéressés d’évaluer leurs droits à prêt en fonction de la nature du projet et du niveau de ressources. Cette évolution représente une ouverture notable pour les ménages souhaitant accéder à la propriété dans les mois ou les années à venir.